
C’est grâce à l’engagement et aux contributions de plusieurs mécènes que le pavillon Pierre Lassonde a vu le jour. De nombreuses dénominations philanthropiques en témoignent. Je tiens particulièrement à souligner l’indéfectible engagement de feu l’Honorable Me Paule Gauthier et de son époux M. Gilbert J. Cashman. Me Gauthier aura été une philanthrope exemplaire offrant son temps et ses talents à titre d’administratrice de la Fondation. Ils ont aussi légué au Musée des œuvres d’une collection acquise avec passion.
L’œuvre de Riopelle sélectionnée pour personnifier cette campagne est un geste de partage de Me Gauthier, devenue un trésor de la collection nationale, que nous partageons, à notre tour, avec vous.
Annie Talbot
Présidente-directrice générale
Fondation du MNBAQ
Effectuez un don de 500 $ ou plus et recevez en reconnaissance une reproduction à tirage limité de cette œuvre de Jean-Paul Riopelle, soulignant la présentation de la magnifique exposition Mitchell | Riopelle. Un couple dans la démesure.
L’oeuvre est livrée encadrée sous verre au format de 38.7cm x 47.3 cm.

Crédits : Jean-Paul Riopelle, Sans titre, 1960. Huile sur toile, 80,6 x 99,7 cm. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec,
don de Me Paule Gauthier et de Gilbert J. Cashman (2017.32). © Succession Jean Paul Riopelle / SODRAC (2017). Photo : MNBAQ, Idra Labrie.

À propos de l’oeuvre
Suivant la réalisation de ses célèbres «mosaïques» qu’il peint de 1953 à 1955 et qui ont largement contribué à sa reconnaissance sur le plan international, Jean-Paul Riopelle entreprend une nouvelle production plus «expressionniste», renouant d’une certaine façon avec la force intuitive de la période dite «tachiste» de la fin des années 1940. Il brise alors la formule mosaïque pour introduire des serpentements, des lignes en zigzag de couleurs diverses. Ces lignes ressemblent à une calligraphie parcourant au hasard toute la surface de la toile. Cette démarche marque un retour à l’essence même de l’acte de peindre : des taches et des tracés nerveux, spontanés, de couleurs vives. Les traits noirs, cristallisés à l’avant-plan du tableau, se détachent du fond multicolore. Ce réseau linéaire semble s’extirper de son fond coloré, créant un contraste entre le fond et les motifs en surface.
D’une qualité esthétique exceptionnelle, ce tableau se situe dans une période charnière du développement de la pratique de Riopelle, où l’on assiste au renouvellement de son langage pictural, dont les répercussions seront visibles tout au long des années 1960. Je vous souhaite de l’apprécier dans toute sa splendeur !
Line Ouellet
Directrice et conservatrice en chef
MNBAQ